Le monde de la forme : le « Galyndre »

Si donc O1 filme pendant 30s à 24 images / sec, et que Oi a filmé sa 720ème image en « p », nous cherchons donc à savoir à quel temps « t » pour O1 Oi a commencé son film.

Nous devons donc calculer le temps propre pour Oi sachant que t = gamma ti .

La prise de deux images consécutives, soit une seconde pour Oi, correspond donc à gamma secondes pour O1.

Oi a donc démarré son film à gamma * 30s dans le passé pour O1.

Oi a donc réalisé un film plus long dans le passé, et plus long dans le futur que O1.

Et donc le film réalisé par Oi montre un film très différent de celui de O1. Où il lui semble percevoir une « cause » de la construction du « cylindre », ainsi qu’un « effet », deux choses n’a pas perçu O1.

Cylindres en pagaille…

Mais ce n’est pas tout. Pour autant que Oi aille suffisamment vite, ou bien que la « cause » et « l’effet » soient suffisamment « proches » du « cylindre constitué », Oi avec la construction des longueurs, peut même voir un objet compact, contenant les éléments sucessifs ensemble, et donner à cet objet ainsi perçu un nom très différent de « cylindre » comme l’a nommé O1, et le nomme « Galyndre ».

Un Galyndre en rotation ?

Le « Galyndre » a une durée de vie courte pour Oi, et est étalé selon un plan comme une crèpe.

Mais d’autres observateurs passant par ce même point « p », à des vitesses différentes, pourraient n’en percevoir qu’une portion du passé, ou une portion de son futur, compactifiés, et devront à leur tour constater un autre film, et nommer un objet différent.

Lequel de ces infinités de films est « légitime » ?