Le monde de la forme

Il faut comprendre l’expérience suivante pour atteindre le monde de la forme.

O1… Oi sont des observateurs suivant une ligne d’univers Li. Ils filment tous pendant 1 minutes un film de 24 images / secondes. A l’événement p de jonction de ces lignes d’univers, ils en sont à 30 secondes de tournage (les lignes d’univers sont donc centrées sur p).

Pour O1 le film F1 montre un cylindre. Mais « dans le passé » ce cylindre « en formation » était constitué d’éléments épars, et « dans le futur » il s’est contracté en une boule. O1 n’en a pas connaissance, et son film ne montre qu’un cylindre…

Que donnent les films Fi pour chaque Oi ?

On peut approcher le problème en se demandant, selon la relativité restreinte, et en considérant en première analyse uniquement les lignes d’univers Li à vitesse constante, que vaut ti par rapport à t1 lors de la prise de la nième image du film Fi.

Les résultats possibles pour les films Fi sont tout à fait remarquables. Ils constituent une étape importante pour comprendre le monde de la forme.

Un espace de courbes

La température comme la vitesse n’est que la mesure globale d’un déplacement à somme nulle (il n’est pas pareil de faire des aller-retours rapides, ce qui donne une température, que de rester immobile, l’énergie, on le voit, n’est pas la même…).

C’est effectivement un déplacement dans l’espace et le temps selon une description causale particulière, définie dans un repère à 4 dimensions.

Si par contre je la décris comme une observation dans un espace à 5 dimensions entre l’observateur et son objet d’observation, je décris une causalité différente, où je dois tenir compte non plus d’une vitesse 4-dimensionnelle, mais d’une vitesse 5-dimensionnelle comprenant 4 dimensions globales et une locale, qui se définit par rapport aux dimensions globales, comme étant le temps propre de l’objet considéré, ou à minima une combinaison d’espace-temps propre de l’objet considéré, dimension pseudo-libre mais exactement comme le sont l’espace et le temps en RG, qui ne sont pas totalement libres l’un par rapport à l’autre.

Exactement comme si au lieu d’avoir des plans superposés pour décrire l’Univers, je définis un enchevêtrement de courbes unidimensionnelles finies, ayant un début et une fin et qui correspondent à l’Histoire de vie de l’objet considéré. Les plans ne sont alors plus que la manifestation d’une projection 4 dimensionnelle de cet espace de courbes finies.

Ce temps propre de l’objet considéré a un début et une fin, correspondant à la naissance et à la fin de l’objet, comme pouvant être défini par des caractéristiques considérées comme équivalentes entre ces deux extrêmes. Ces notions, si l’on pousse le relativisme jusqu’à ses conséquences ultimes sont dépendantes de l’observateur, et il ne faut pas s’étonner, si, étant donné des trajectoires ou des conditions propres trop éloignées, deux observateurs n’arrivent pas à se mettre d’accord sur ces extrémités, ni même sur la qualité « d’objet » pseudo-indépendant d’observation.

Deux observateurs n’arriveront ainsi à un consensus, que s’ils sont peu ou prou dans le même pseudo-espace-temps relatif, à des températures équivalentes.

Et selon les changements de vitesse et/ou de température subies par cet objet, le temps propre associé change plus ou moins rapidement par rapport au temps global de référence (horloge de référence de l’observateur).

Il nous faut alors changer les concepts !

Quand la courbe liée à l’observateur, considère un « même » objet qui change de température, il doit considérer alors que cet objet avance ou recule par rapport à son horloge, qu’il va donc dans le futur quand il chauffe, et qu’il reste « skotché » dans le passé s’il refroidit.

Les trajectoires des objets, et toutes leurs relations causales n’ont alors plus rien à voir !!! C’est toute l’approche générale de l’objet même, qu’il convient de ramener à de simples points inclus dans des courbes finies PREDEFINIES !!!

La RG et la MQ sont incompatibles

RG et MQ sont incompatibles parce que la relativité du temps et de l’espace n’est pas compatible avec l’absolutisme particulaire…

Reprenons. Si l’objet électron est parfaitement défini en MQ et ne saurait être autre chose qu’un électron, quand bien même pour en décrire parfaitement la nature et ses liens causaux, on fait appel à des notions de présence probabiliste et de « sauts quantiques » quant à ses définitions de mesure, qui en « floutent » les contours…

Mais par ailleurs la RG nous explique parfaitement qu’Espace et Temps étant relatifs, on doit admettre que pour toute portion d’espace finie dans un repère, il existe toujours un repère pour lequel cette portion d’espace sera à considérer comme très petite, ou très grande, avec des horloges parfaitement différentes, et pour tout dire une relation géométrique entre les points totalement changée. Cet électron initialement défini, n’a plus de propriété mesurable selon des repères bien choisis.

Pourtant la démarche de la RG n’est pas complète quand on tempère son relativisme lorsqu’il s’agit d’approcher des singularités inévitables que sont les trous noirs, et de façon plus générales, les conditions aux limites, qu’il amène à réifier (« Il y a » un « Big Bang », et « il y a un « trou noir »).

Il y a donc un chemin où il faut aller pour dépasser ces contradictions apparentes entre « ce qui est » et « ce qui est relatif », en poussant la démarche jusqu’à ses conséquences ultimes, « Tout ce qui est, est relatif », à savoir que le contenant est relatif au contenu, et le contenu est relatif au contenant, l’arbitre étant l’observateur et sa propre trajectoire spatio-temporelle qui in-fine est unique, et totalement relative elle aussi.

Il ne suffit donc pas de transformer les Lois de la Physique qui ne sont qu’une transformation incomplète entre deux repères définis par deux observateurs sur deux trajectoires différentes, mais il faut définir une transformation des contenus, à savoir les objets mêmes de la physiques qui ne sont pas réifiables comme « brique de base » de la réalité, mais parfaitement relatifs au système de motivation et à l’histoire phénoménale observée.

Cette histoire phénoménale observée est relative, et constitue la trame de la description causale qui induira la théorie déduite, dont la forme dépendra pour l’essentiel du CHOIX des objets ET du contenant souhaités pour cette démarche.