Puisque qu’une assertion non-réfutable n’est pas une assertion scientifique.
Puisque la causalité est au fondement même de la science, avec le principe de réfutabilité.
Alors, la question scientifiquement légitime de la réfutabilité de la causalité implique que s’il existait une telle réfutation, cela signifierait qu’il existerait un phénomène dont il n’existe pas de cause.
Ce tel phénomène n’ayant pas de cause, on serait ainsi dans l’impossibilité d’en en assurer la reproductibilité, et donc de réaliser une expérience de réfutabilité de ce phénomène.
De sorte qu’il est limpide que pour être un fondement scientifiquement acceptable de la science, la causalité et la réfutabilité impliquent nécessairement l’existence possible du non-causal, du non-réfutable.
Plus encore : la non-existence certaine du non-causal et du non-réfutable, rendrait alors la causalité certaine et donc non-réfutable, et ansi non-scientifique. La science s’effondrerait alors sur elle-même, perdant toute cohérence.
Il s’ensuit donc que, pour que la démarche scientifique soit cohérente, elle ne peut qu’intégrer qu’il existe nécessairement le non-causal, non-réfutable.
Nous nommons un phénomène non-causal, non-réfutable, un miracle.
Il s’ensuit que toute science repose nécessairement sur l’existence d’au moins un miracle.
La reconnaissance du miracle devenant nécessaire, peut alors s’intégrer au corpus scientifique comme fait observé, non-reproductible. Ce nouveau corpus reposant toujours sur une causalité qui se doit d’être réfutable repose alors nécessairement sur l’existence nécessaire d’un deuxième miracle…
Par récurrence, il s’ensuit que toute science qui se veut cohérente suppose nécessairement l’existence d’une infinité de miracles.