Les deux soleils, problème à 5 dimensions


Si donc on suit le raisonnement. On est en droit d’arriver à une conclusion assez simple, quoique surprenante et assez inhabituelle.

Si l’on veut « observer » un objet qui soit « isolé », nous sommes dans l’obligation de considérer l’observateur comme extérieur à l’objet. Pour que l’observateur soit extérieur à l’objet, nous sommes dans l’obligation de considérer qu’il se trouve dans une dimension N+1 par rapport à la dimension N de l’objet.

Einstein s’est placé dans la dimension 4 pour observer un espace à 3 dimensions.

Il s’avère que se placer en dimension 5 pour observer un espace à 4 dimensions donne des résultats tout à fait intéressants, ne serait-ce que dans l’analyse du trou noir isolé, du problème des deux soleils, de celui de la réalité physique de la réduction de la fonction d’onde.

C’est alors considérer l’espace de l’observateur comme étant 5 dimensionnels, et tout objet « apparemment » 3-dimensionnels, soit, « isolé en première approximation » comme étant un objet 4 dimensionnels de fait.

Ou encore, intégrer directement comme étant un saut dimensionnel la différence fondamental du temps propre à deux systèmes isolé, non pas en tant que temps consensuel, mais en tant que causalité propre au système, causalité liée uniquement au repère choisi pour la mesurer.