Un événement en 4D est défini comme « existant par lui même » sous entendu indépendamment du référentiel considéré, et in fine donc de l’observateur considéré. Ainsi il est défini en tant que tel, et ses coordonnées (p,t) position temps (4D) sont relatives. Ceci ne peut-être pour au moins deux raisons fondamentales :
1) La contraction des longueurs qui fait passer tout objet au repos de rayon « r » dans une référentiel R, comme un objet ayant au moins une direction < longueur de planck = lp, dans un référentiel R’ animé d’une vitesse > V tel que lp = r/(1-V²/C²)^1/2…
2) L’observateur joue un rôle dans toute mesure (MQ).
A°) Je pose donc que l’espace temps n’est pas indépendant de l’observateur (et de sa trajectoire), qui joue le rôle de repère de référence en RG. Aussi un événement de l’espace-temps est défini selon 5 dimensions (O,p,t), 0 = Observateur de référence, p = position spatiale (x,y,z), t = temps
Ainsi on ne peut définir un espace temps sans préciser son origine d’observation relative (observateur de référence), associé à son temps initial (t=0), et la dimension finale DF, et donc, le temps limite d’observation de l’objet considéré (DF = Ct).
Une façon de comprendre l’importance de cette axiomatique est liée notamment à la définition d’une horloge : Comment définir une horloge au Césium à une époque où près du Big Bang (dans l’espace temps local) il n’y a pas de Césium ? Repousser le problème en définissant une horloge à l’hydrogène reporte la question au temps pré-hydrogène… etc… De la même façon, quand l’observateur de référence n’est plus disponible, ou que l’horloge de référence vient à disparaître, on doit se rendre à l’évidence, les conditions de l’observation ont changé, et l’on ne peut plus parler alors du même objet sans biais.
B°) Les composants (spatiaux, matériels – énergétiques) de l’espace temps changent de forme dans le temps, dans l’espace, ou par rapport à l’observateur considéré.
La 5D abandonne l’idée d’un objet ou d’un événement existant « en soi », car selon l’observateur considéré, l’objet n’est pas observable. Il y a des objets non observables par un observateur de référence, et des objets non observés par des observateurs tiers.
L’exemple de ceci tient à la symétrie, et on a l’exemple des neutrinos. Les neutrinos (objets non observables) interagissent-ils pas ou peu avec la matière, ou bien est-ce la matière (de référence), qui n’intéragit pas ou peu avec les neutrinos ? Il n’y a pas de choix possible, la symétrie nous impose une qualité de la matière (objet non observé) semblable aux neutrinos, dans le repère associé aux neutrinos.