RG et MQ sont incompatibles parce que la relativité du temps et de l’espace n’est pas compatible avec l’absolutisme particulaire…
Reprenons. Si l’objet électron est parfaitement défini en MQ et ne saurait être autre chose qu’un électron, quand bien même pour en décrire parfaitement la nature et ses liens causaux, on fait appel à des notions de présence probabiliste et de « sauts quantiques » quant à ses définitions de mesure, qui en « floutent » les contours…
Mais par ailleurs la RG nous explique parfaitement qu’Espace et Temps étant relatifs, on doit admettre que pour toute portion d’espace finie dans un repère, il existe toujours un repère pour lequel cette portion d’espace sera à considérer comme très petite, ou très grande, avec des horloges parfaitement différentes, et pour tout dire une relation géométrique entre les points totalement changée. Cet électron initialement défini, n’a plus de propriété mesurable selon des repères bien choisis.
Pourtant la démarche de la RG n’est pas complète quand on tempère son relativisme lorsqu’il s’agit d’approcher des singularités inévitables que sont les trous noirs, et de façon plus générales, les conditions aux limites, qu’il amène à réifier (« Il y a » un « Big Bang », et « il y a un « trou noir »).
Il y a donc un chemin où il faut aller pour dépasser ces contradictions apparentes entre « ce qui est » et « ce qui est relatif », en poussant la démarche jusqu’à ses conséquences ultimes, « Tout ce qui est, est relatif », à savoir que le contenant est relatif au contenu, et le contenu est relatif au contenant, l’arbitre étant l’observateur et sa propre trajectoire spatio-temporelle qui in-fine est unique, et totalement relative elle aussi.
Il ne suffit donc pas de transformer les Lois de la Physique qui ne sont qu’une transformation incomplète entre deux repères définis par deux observateurs sur deux trajectoires différentes, mais il faut définir une transformation des contenus, à savoir les objets mêmes de la physiques qui ne sont pas réifiables comme « brique de base » de la réalité, mais parfaitement relatifs au système de motivation et à l’histoire phénoménale observée.
Cette histoire phénoménale observée est relative, et constitue la trame de la description causale qui induira la théorie déduite, dont la forme dépendra pour l’essentiel du CHOIX des objets ET du contenant souhaités pour cette démarche.
« Il y a donc un chemin où il faut aller pour dépasser ces contradictions apparentes entre « ce qui est » et « ce qui est relatif », en poussant la démarche jusqu’à ses conséquences ultimes, « Tout ce qui est, est relatif », à savoir que le contenant est relatif au contenu, et le contenu est relatif au contenant, l’arbitre étant l’observateur et sa propre trajectoire spatio-temporelle qui in-fine est unique, et totalement relative elle aussi. » La science est elle capable d’une telle complexité, i.e. d’un tel changement de logique : passer de l’exclusion à l’inclusion ?
Oui oui, je pense qu’il s’agit de relativiser la théorie elle même, en y incluant le résultat du Théorème de Gödel.
Ainsi il s’agit de prendre en compte le fait qu’on peut étudier le réel en définissant des concepts mesurables, puis une causalité, selon quelques concepts que l’on souhaite.
Le résultat est une théorie causale toujours incomplète (au sens de la totalité des résultats appréhendables dans cette théorie = Gödel), qui donc définit un mode de réflexion orienté selon la causalité induite.
Cette théorie est non seulement finie en terme de résultats appréhendables, mais aussi finie causalement, du fait de la relativité des concepts mêmes qu’elle définit.
Par contre la compréhension de cette mécanique les engloble toutes, y compris elle même.