Une petite démonstration pour rejeter le contre-argument comme quoi la masse d’un objet est invariante par changement de référentiel (ce qui invaliderait alors l’invariance de l’énergie, et permettrait à l’hydrogène de rester de l’hydrogène par changement de référentiel).
Dans le référentiel R1 on a l’objet O de masse m immobile. Dans R0 en mouvement relatif par rapport à R1, avec une vitesse v et un gamma = gamma0 (= 1/racine (1-v2/c2) avec c vitesse de la lumière), l’objet O a pour énergie E0 = gamma0 m c2, car la masse estr celle de l’objet « au repos » soit disant, donc c’est m, avec dans R1 la célèbre équation d’Albert le magnifique E = mc2.
Ce qui signifie, ô miracle que dans R0 on aurait plus d’énergie que dans R1, alors que c’est le même objet (énergie non invariante soit-disant). E0 = gamma0 E1.
Soit.
Maintenant dans R0 on constate que notre objet O se casse en deux, avec d’un côté un objet O1 de masse m qui file à -v (donc reste immobile dans le référentiel) et une particule O2 qui file en sens inverse. Bilan énergétique :
E0 = mc2 + (gamma0 – 1) mc2. Puisque gamma0 est toujours >1 ça colle.
Maintenant que s’est-il passé dans R1 ? Il faut admettre que O a éjecté une particule O2. Le bilan énergétique serait alors :
E1 = gamma1 m1*c2 + gamma 2 m2*c2
Mais quelle est la masse de m1 de O1 ? Si on se fie à la définition « la masse est celle du corps au repos », alors ce ne peut-être que celle de O1 mesurée dans R0, donc m facile !
E1 = gamma1 mc2 + gamma2 m2*c2
Or gamma > 1 dans tous les cas. Donc E1 > E1 = génial !
Evidemment ça ne tient pas la route. C’est bien l’énergie qui se conserve et est invariante, sinon cela conduit à ce genre de paradoxes insolubles qui ressemble beaucoup à « mais où est l’Ether ? » sur le fond… Mais où est l’énergie ?
Finalement donc, nous sommes dans l’obligation de considérer que suivant le référentiel choisi, alors un atome n’a plus la même masse molaire, et donc on peut se poser la question de la nature « absolue » de l’atome en tant que tel, d’où le titre « atome relatif ». En fait donc les propriétés, et la nature de l’objet considéré dépendent de l’observateur y compris pour des objets classiques.
Pour aller plus loin, il faut déjà assimiler ce point, et ensuite il faudra parler de lumière, de trous noirs, mais aussi de mur de planck, puis de la frontière entre le monde classique et le monde quantique, et enfin de 5D où toute la lumière se fait.