On serait en droit de se demander en lisant ce blog le rapport qu’il y a entre d’un côté une approche scientifique de l’esprit, et la tentative de décrire le monde physique en 5 dimensions.
Justement toute la clé est là. Le monde physique est décrit actuellement en 4 dimensions, 3 d’espace et 1 de temps. Mais on ne sait pas trop ce qu’on met dans la dimension de temps, parce qu’on en comprend pas la nature.
Or le temps n’est absolument pas indépendant de l’observateur. L’expérience des jumeaux d’Einstein suffit pour le démontrer.
Le fait est que selon sa trajectoire rapide ou lente, accélérée ou pas, un observateur qui se promène dans l’Univers ne le voit pas du tout de la même façon. Pensez, un proton qui file à très grande allure peut traverser la Voie Lactée en 100 000 ans, temps terrestre, alors que placé à ses côtés un observateur noterait lui … 30 secondes !
Cet observateur ne voit pas la Voie lactée comme nous. Pour lui c’est un flot de particules relativistes qui traverse l’espace autour de son proton.
Ce qui signifie deux choses :
1) La composante temps doit être séparée en deux composantes disjointes, une composante extérieure, et une composante liée à l’observateur (la 5ème dimension)
2) La causalité change de nature selon l’axe 5D (l’observateur) choisi. Une particule classique peut devenir relativiste et inversement.
Ce qui signifie donc en outre, que la mécanique quantique s’applique partout selon l’axe 5D choisit, et ce de façon non contradictoire avec une interprétation de type classique pour un axe 5D différent bien choisi. Les deux interprétations sont donc non contradictoires et manifestent non pas tant un manque d’information que le relativisme du repère 5D considéré, dans lequel l’observateur joue un rôle central.
Enfin, donc l’interprétation étant celle de l’esprit, on constate qu’avec ce changement radical de paradigme, l’esprit qui est la composante de compréhension et d’interprétation n’est plus extérieur au monde théorique dans ce cadre, mais en fait partie, puisqu’en définissant l’axe 5D, on choisit du même coup très exactement l’esprit qu’il recouvre, l’observateur étant totalement identifié comme lié au référentiel et non pas extérieur à lui.
Corollaire, les galaxies avec leur trou noir doivent être saisis comme point origine d’un espace 5D particulier dont le trou noir est une origine placée dans le passé. En effet le temps étant plus lent au bord d’un trou noir, un observateur placé à ses côtés, voit l’Univers à l’origine de la création de ce trou noir local.
Il n’y a donc pas eu un big bang. Il y a autant de Big Bang dans l’Univers que de galaxies possédant un trou noir origine…
Je reviendrai plus tard sur cette notion, ainsi que sur la notion de mécanique quantique relative, qui engloble de même les Univers 5D concomittants.