Le 1er et plus grand scientifique

« Ne croyez pas ce que je vous enseigne par déférence pour moi mais parce que vous l’aurez expérimenté par vous mêmes » Siddartha Gautama – 500 av JC

« Ne croyez rien sur la foi des traditions, alors même qu’elles sont à l’honneur depuis de longues générations, et en nombre d’endroits. Ne croyez pas une chose parce que beaucoup de gens en parlent. Ne croyez pas sur la foi des sages. Ne croyez pas ce que vous vous êtes imaginé, vous persuadant que Dieu vous l’a inspiré. Ne croyez pas sous la seule autorité des maîtres ou des prêtres. Après examen, croyez ce que vous avez expérimenté vous-mêmes, et reconnu raisonnable. » Siddartha Gautama -1500 av JC

Avant les grecs, avant toute prescience, Siddartha Gautama a précisé le sens de la connaissance véritable comme la compréhension personnelle, individuelle, d’une expérience vécue, qui prime sur toute autre considération et notamment sur la vérité enseignée par autrui. L’expérience comme mesure première de toute connaissance (science).

Mais qu’enseignait-il sur cette base ? Il enseignait non pas une connaissance factuelle (qui serait dès lors en contradiction avec ce principe de base), mais une méthode permettant d’accéder à la connaissance.

Quelle connaissance voulait-il nous transmettre ? Celle de la souffrance, et celle de la libération de la souffrance comme deux points séparés dans l’espace. Pour connaître la libération de la souffrance il n’enseignait pas ce qu’elle est, mais la méthode qui permet d’y accéder. Il faut donc comprendre cet enseignement non pas comme un système décrivant le monde, mais simplement comme un process expérimental, permettant s’il est suivi scrupuleusement de passer du Samsara au Nirvana, et ensuite de se libérer des deux.

Quel est le fondement de la méthode ? Il s’agit de reconnaître que la souffrance est une conséquence mécanique de l’ignorance, et que l’esprit qui ressent la souffrance, en est la cause principale. Qu’il s’agit alors de transformer l’esprit graduellement pour l’amener dans un état où la souffrance n’est plus perçue comme telle. Car l’objet n’a d’existence que relativement à l’esprit qui en fait l’expérience. On ne peut séparer l’esprit de l’objet d’expérience et inversement, on ne peut parler d’existence absolue des objets d’expérience.

C’est l’essentiel, le fondamental. Le monde n’a pas d’existence intrinsèque. Il change d’aspect selon l’esprit qui le regarde. Changer l’esprit change donc l’aspect du monde observé, et principalement pour la méthode concernée, la façon d’aborder les sensations et émotions, que l’on catégorise par ignorance en souffrance et bonheur.

Ce qui est encore plus remarquable sans doute, c’est le fait que la méthode elle même est présentée comme devant être validée par celui qui la teste, et qu’en tant que phénomène composé, soumise à l’impermanence, il en prédit lui même l’extinction, la fin comme conséquence inéluctable.

Les cinq façons de se débarasser de son ennemi

Il y a cinq façons de se débarasser de son ennemi, de la moins efficace, à la méthode parfaite les voici :

1) La méthode moyen âgeuse : Le tuer ou le faire tuer. S’en débarasser, le faire enfermer etc…

Avantage : c’est rapide.
Inconvénient : les conséquences sont pénibles (prison, vengeance de ses amis, guerres, représailles etc…), ce qui rend cette solution très inefficace. (cf livres d’histoire, presse ou journaux TV).

2) La méthode chinoise : patienter au bord du fleuve, son corps sans vie finira par passer…

Avantage : Evite les inconvénients de 1)
Inconvénient : C’est long…

3) La vision profonde : comprendre que votre ennemi est votre semblable, il cherche le bonheur comme vous, c’est d’ailleurs peut-être vous même qui avez entravé sa quête du bonheur, s’il cherche à vous nuire c’est en fonction de causes et de conditions multiples, et à sa place vous réagiriez sans doute de la même façon. De sorte qu’à la place de la haine ou de la peur l’amour et la compassion vont prendre la place dans votre esprit. Il n’y aura alors plus d’ennemi mais un être qui souffre, et qui soumis à l’ignorance de la méthode efficace réagit de la plus mauvaise façon possible.

Avantage : Plus rapide que 2)
Inconvénient : nécessite de comprendre les causes et conditions de la haine que génère votre ennemi à votre égard, ce qui demande un effort répété.

4) Le calme mental : voir directement l’émotion de peur ou de haine que suscite l’ennemi dans votre propre esprit, et considérer cette émotion comme un objet extérieur, lui même soumis à l’impermanence, et qui va finir assez rapidement par se dissoudre.

Avantage : Aussi rapide que 3)
Inconvénient : La peur ou la haine peuvent ressurgir, il faudra alors réappliquer la méthode autant de fois que nécessaire…

5) L’union du calme mental et de la vision profonde

L’analyse des causes et conditions de création et dissolution de l’objet d’analyse, unie à la concentration sur l’objet, permettent de faire disparaître totalement la saisie de la réalité absolue des objets à faire disparaître : l’ennemi, les causes, les conditions, la haine, la peur, jusqu’à l’esprit même qui analyse les objet. Il ne reste alors plus rien de tangible, rien sur quoi la souffrance puisse se développer en votre esprit.

Avantage : On est totalement libéré de l’ennemi, de la haine et de la peur.

Inconvénient : aucun.

Autre démonstration

J’ai retrouvé l’autre démonstration qui est la même mais à l’envers, sans besoin d’expliquer de « chemin » :

Dans RO :

Etape 1 : deux objets O1 et O2, O1 est au repos de masse m, et O2 se déplace vers O1, E0 est l’énergie totale (on se fout des caractéristiques de O2, photon, masse peu importe, c’est le choc qui compte).

Etape 2 : Après le choc inélastique, il n’y a plus que O1 qui file tout seul, à gamma(v) tel que E0 = gamma mc2, donc la masse de O1 reste m, l’energie de O2 est toute entière dans l’énergie cinétique.

Dans R1 qui file à -v :

Etape 2 : O1 immobile, avec E1 = mc2

Etape 1 : quel est le bilan énergétique de O1 et O2 ? Lors de l’étape 1, la masse de O1 est connue, puisqu’il est au repos dans R0 : c’est m.

E1 (Etape 1) = gamma1 mc2 + E(O2) > mc2 = E1 (Etape 2)

C’est donc impossible. Il faut en déduire ce qui suit :

La masse n’est pas invariante par changement de référentiel.

L’énergie se conserve et est invariante : ce qui est mon choix, logiquement l’énergie a été inventée pour mesurer justement « ce qui ne change pas », alors que la masse n’est qu’une propriété d’un objet, et on sait d’ailleurs transformer tout ou partie de la masse d’un objet en énergie nucléaire. Si elle n’est pas constante dans le temps, pourquoi le serait-elle dans l’espace alors que espace et temps sont intriqués ? Ce n’est pas logique, la preuve !

Il s’ensuit tout un tas de conséquences qui transforment la vision de la réalité.

(Il est pas beau mon surfer d’argent en image ?! 🙂 )