En fait le problème vient déjà du fait qu’on imagine forcément un observateur comme un objet classique, local, et d’énergie constante, un boîte noire massive, en quelque sorte. Mais en fait rien que le constat du flux d’information que doit subir un observateur pour noter son observation impose qu’un observateur n’a pas du tout ces propriétés. Il change au moins post observation du quanta d’énergie nécessaire à l’inscription de la donnée enregistrée.
Ensuite on voit bien dans l’expérience des 3 couleurs de l’objet qu’on ne peut pas faire la différence entre l’observateur luminique « hologramme » et l’observateur classique.
Enfin, un observateur n’est pas obligatoirement local. Comme je l’ai abordé plus haut, on peut le concevoir, comme prenant ses observations de point en point en se dédoublant, puis en se recombinant.
Je m’explique : Imaginons une expérience se déroulant dans un tore. Au long de ce tore on place des objets Oi, qui sont des miroirs colorés.
L’expérience consiste à partir d’un point A perpendiculaire au tore, perpendiculaire, passant par le centre (imaginons le tore horizontal, et le point A sous le tore), à noter les couleurs des objets, et à restituer le résultat en B au dessus du tore, perpendiculaire au centre.
Les objets miroirs Oi ne sont « libérés » qu’au bout du temps t = OiA/C, puis « refermés » aussitôt parce qu’on veut s’assurer que seul un observateur allant à C puisse voir la couleur de l’objet.
Partant de A, part un flux constitué par autant de signaux laser multicolores que d’objet « Oi », chacun dirigés vers chaque objet, puis ce flux est redirigé vers B par réflexion sur chaque miroir Oi.
Subissant des interférences différentes, chaque flux possède le résultat de l’observation qu’il a faite.
En « B » nous avons un « observateur » qui nous apporte une observation spatialement localisée, sur chaque objet du tore, spatialement séparés. Et nous sommes obligés de conclure que nous avons un observateur non local, capable d’aller à C vers chaque objet de A à Oi, et capable de se recombiner pour faire une synthèse en B.
Pour conclure, on peut aussi approcher « C » d’aussi près que l’on veut sans besoin d’énergie infinie. En effet il suffit au flux d’information allant à « C », parant de « X » de se reposer un certain temps t0 dans un PC en « Y », puis de repartir éventuellement enrichi d’information supplémentaire vers « Z »
La vitesse finale de cet observateur est V = XZ/(XY/C + t0 + YZ/C), En ligne droite, cela se résume à V = C/(1 + Ct0/XZ).
La vitesse de mon observateur « flux lumineux », est donc aussi proche de C que je veux, sans besoin d’énergie infinie, la ,proximité à C ne dépendant que du rapport entre la distance totale parcourue et le temps de traitement local réalisé en « B ».