Je reviens sur la notion du temps.
On sait depuis Einstein que le temps est relatif au référentiel dans lequel on le mesure. En effet dans un référentiel R2 en accélération par rapport à un référentiel R1, le temps s’écoule plus lentement dans R2 que dans R1 (cf le paradoxe des jumeaux, celui qui part paraît plus jeune quand il revient).
Du fait de l’équivalence entre gravité et accélération, la même chose se produit entre une horloge tranquilement posée dans l’espace et une autre posée au bord d’un corps massif et subissant son accélération.
Ceci étant dit il faut absolument revenir sur tout un tas de choses qui me paraissent très mal prises en compte.
Quand on parle de 13,5 milliard d’années pour l’âge de l’Univers, à quelle horloge faisons nous référence ? Celle posée dans un espace intrergalactique, ou celle posée au bord d’un trou noir massif ? Que marquent-elles ces deux horloges comme temps relatif, par rapport à une troisième ? La même chose ? Certainement pas !
Revenons même à quelque chose de plus près de nous : l’Histoire géologique. Quand on parle de « 600 millions d’années », de quoi s’agit-il ? De l’horloge « carbonne 14 » ? Mais alors s’agit-il de 600 millions de révolution de la terre autour du soleil ? Comment s’assurer que l’horloge relative aux révolutions terrestre est toujours en phase avec celle du carbone 14 au « fil du temps » si on peut dire, par rapport à une troisième horloge placée « au loin » ?
Le soleil n’a-t-il pas une masse qui diminue au cours du temps, et donc un champ de gravité qui fait de même ? Et la terre ?
Et si, localement, on peut admettre une corrélation « approximativement exacte » du fait de faibles variations des « forces qui régissent le temps propre de ces horloges », qu’en est-il du temps mesuré à la surface d’un trou noir proche ?
13,5 milliards d’années pour nous, c’est combien de secondes au bord d’un trou noir ?
Auteur/autrice : galuel
Potentiel Temporel
Ce qui semble ressortir d’une analyse 5D ce sont plusieurs concepts intéressants :
1) 10 directions (2×5)
2) Un potentiel temporel partout
3) Les phénomènes sont tous identiques, à cela près qu’ils sont distants temporellement relativement à leur horloge interne.
Par exemple considérons un atome de carbone et un d’hydrogène. Qu’est-ce qui les sépare ? Une horloge. L’un est le futur de l’autre. L’un a battu une pulsation temporelle relativement plus longtemps que l’autre.
Le potentiel temporel permet de manifester selon l’axe du temps choisi par l’observateur, et le phénomène étudié, les écarts temporels relatifs entre les deux (axe temporel de référence, axe temporel lié à l’objet étudié).
La nature ultime des choses
De quoi donc sont faites les choses ? Quand on a dit « atome » il a bien fallu se rendre à l’évidence, « énergie » semblait plus appropriée, et même disons « matière énergie » l’un se transformant en l’autre…
Alors quoi qu’est donc la nature ultime de la « matière énergie » ? De quoi cette dualité est-elle composée ?
Il y a les différences « forces » qui relient les deux aspects. Mais ces forces de quoi sont elles faites ? Existent-elles réellement ?
Qui décide de la réalité de ces concepts interdépendants ?
C’est l’esprit. Or l’esprit qui ressent les forces, à la mesure de l’effort à faire pour les mettre en oeuvre ou les observer, bâtit un modèle de « liberté » pour l’atome énergie, qui est faussé par l’application de « forces ».
Mais si l’esprit choisit de ne pas réifier de modèle libertaire pour les phénomènes, il n’y a alors plus de forces, mais la simple expression de la liberté globalement interdépendante de tout ce qui est observable.
Là où Newton a réifié une force de gravitation, Einstein a réifié un espace dont la courbure dépend de la répartition des masses.
L’interdépendance manifeste de certains phénomènes spatialement éloignés a conduit à développer la notion de « champ », sorte de potentiel d’action non local.
Au moment où il réifie ceci, quel impact infiniment lointain la position matérielle du corps de l’observateur a-t-il sur la courbure limite de l’espace observé ?!
Donc, si on va au bout de cette logique, au fin fond des conséquences physiques qui tiennent compte de l’existence matérielle de l’observateur, nous devons en conclure que l’esprit lui même fait partie de l’équation d’équilibre du tout.
« Matière Energie (Forces – Champs) Esprit (de l’observateur) », quatre concepts logiquement inséparables, si on veut appréhender le tout.
De sorte que toute chose étant conceptuellement séparée, ne peut être totalement véritable en elle même, mais doit se concevoir comme un aspect du tout.