Je pose un problème tout simple. Si on envoie un vaisseau spatial à des vitesses qu’on sait faire actuellement, en visant le soleil (un peu à côté quand même ), combien de temps faut-il à la sonde pour arriver au point de diamètre opposé ? Est-ce qu’on peut faire ceci dans une durée de 6 mois / 1,5 ans / 2,5 ans / 3,5 ans… de façon à récupérer la sonde directement sur terre ?
On peut faire passer la sonde « sous le soleil » de façon à avoir une trajectoire « pile poil rectiligne » et en 3D c’est plus joli en plus 🙂
Dans le vaisseau spatial le temps s’écoule plus lentement que sur terre, à l’arrivée l’astronaute aura vécu moins de temps que sur terre, tous les atomes du vaisseau auront « pulsé » moins de temps.
Pour lui, tout sera plus vieux, rendez-vous compte, il aura vécu l’équivalent physique de disons 5 mois, et il « verra » 1 mois de plus de « causalité » sur place !
Comment cet astronaute va-t-il alors interpréter ce qui se passe sur terre ? La planète des singes vous connaissez !? 🙂
Maintenant plus dur. On envoie le vaisseau vers le soleil, dans le plan perpendiculaire à celui du plan terre-soleil, et ensuite on fait faire à ce vaisseau spatial plein de tours autour du soleil. Selon la RG qu’il n’y aucune raison de remettre en doute, l’accélération du vaisseau par rapport à la terre est énorme. La somme des accélérations / décélaration va conduire à un décalage non pas temporel uniquement mais causal remarquable pour le spationaute qui l’habite.
Reconnaîtra-t-il la terre quand il reviendra ? Sans doute que non à part quelques anciens vagues repères qui auront tenu le coup. Voyage dans un futur incertain, voyage dans la cinquième dimension.