Suite à l’article sur l’expérience « Before Before » d’Antoine Suarez, qui pose essentiellement le problème non pas du temps mais plutôt de la causalité (ce qui est sensiblement différent, le temps étant supposé continu, la causalité pouvant être soit continue soit discrète), il faut faire à mon avis un saut conceptuel pour retomber sur nos pattes, en prenant l’expérience comme acquise, et donc la causalité elle même comme relative (et donc non plus le temps seul).
Je propose donc qu’on puisse étudier la réalité non plus sous le seul angle de la « réalité en soi » qui correspond sur ce schéma ci contre à l’axe du temps classique, mais selon l’axe de la mesure individuelle, qui en dernière analyse est la seule accessible, toutes les autres en découlant (mesures déductives etc…)
Il faut alors comprendre que si on analyse l’expérience selon cette vision, on a deux référentiels en cours, sensiblement différent de ceux de la Relativité Générale.
Ce n’est plus un référentiel en mouvement l’un par rapport à l’autre uniquement, ce sont deux référentiels de l’espace de mesure S1, et celui de l’espace de mesure S2 (qui n’apparaît pas sur le schéma). Ces référentiels sont mouvant au sein d’un axe temporel imaginaire.
On comprend bien que S2 peut être sur le même plan temporel réel que S1, ou bien à un entre plan (avant ou après) mais que aussi son AXE de mesure peut être parallère, croisé, non croisé, etc… Laissant apparaître une multitude de possibilités, et pouvant donner des explications quant à certains phénomènes très connus comme la synchronicité.
La conclusion à faire nécessairement de l’expérience de Suarez (prédite par la méca Q, et donc la conclusion à faire pour dépasser la méca Q, ou la compléter), est de trouver quel genre de transormation mathématique, permettrait de passer d’un référentiel de mesure S1, à un référentiel de mesure S2, en gardant une invariance des Lois Physiques.
Il faut abandonner la notion de temps réel. La causalité s’écoule sensiblement différemment d’un espace de mesure à un autre.