Qu’est-ce qu’un objet physique ?

Vous êtes circonspect à propos du post précédent ? Comment peut-on démontrer qu’on amène un objet physique à la vitesse C, alors qu’Einstein nous affirme qu’on ne peut amener une masse inerte à C sans une énergie infinie ?

La réponse est que l’objet physique n’est pas correctement défini. Un objet physique « masse inerte » qui « subirait une accélération » soit par un choc externe, soit par une émission interne (fusée), n’est plus égal à lui même l’instant suivant. Il a acquis ou perdu de l’énergie, et on ne peut donc parler du même objet.

Donc un objet physique a des caractéristiques potentiellement changeantes dans le temps. A partir de là, quand on définit la fusée comme « perdant son kième étage », on la définit in fine par son état final, quand elle a perdu tous ses étages et qu’elle est sur la vitesse finale escomptée. Qu’est-ce qui définit alors la continuité de la fusée par rapport à sa définition initiale à V=0 ?


Deux notions fondamentales (définition) :

1) Son énergie totale finale Ef < E0 = Energie totale de la fusée + ses n étages de propulsion au départ).
2) Son VOLUME (notion « d’isolement », de limitation, de frontière) on sait que la fusée se trouvait à t=0 en bloc ou en parties, et éventuellement sous d’autres formes énergétiques dans le Volume(0) contenant l’énergie totale E0.

A partir de cette définition que puis-dire de ma fusée « énergie de rayonnement » finale, à t=0 ? Qu’elle a la même énergie totale Ef, et qu’elle se trouve dans le Volume(0). Où, et sous quelle forme ? Tout ce qui est possible doit être envisagé si on a pas d’autre information.

Par exemple j’ai pensé à une fusée de même forme apparente extérieure, mais remplie de rayonnement, qui ouvre un sas vers le bas pour expulser du rayonnement et « accélérer », puis au final un sas s’ouvre vers le haut qui laisse échapper ce qui in fine est appelé la fusée…

Cet exemple particulier montre que si la fusée in fine est le rayonnement, on peut considérer qu’à t=0 la vitesse de la fusée comme étant celle du volume(0) = 0, la somme des vitesses des photons pris individuellement ici peut-être vraiment n’importe quoi, et ne caractérise pas l’objet.

L’objet final, la fusée, est donc in fine définie par la suite des volumes(tk) dans lesquels l’énergie se trouve avant de se retrouver à tn au largage du dernier étage fonçant vers l’infini à C.  Pour des vitesses V = C on a donc des photons, qui avant d’arriver à C étaient une énergie quelconque mêlée à autre chose (l’étage qu’il faut larguer)…

A suivre …

Atteindre C

Facile…

On peut atteindre C sans problème, et donc avoir y compris un observateur luminique. Démonstration.

Décollage de la fusée à Kourou 14h00 masse M

14h30 la Fusée perd son étage propulseur N°1, masse M = M – M1

15h00 la Fusée perd son étage propulseur N°2 masse M = M – M1 – M2

20h00 la fusée perd son étage propulseur N°n masse atomique résultante: dM = M – M1 – M2 – … Mn

21h00 la fusée perd son étage propulseur atomique, masse dM(fin) = zéro, vitesse = C

La fusée file à C jusqu’à rencontrer un observateur, ou bien l’observateur luminique file à C jusqu’à rencontrer l’oeil d’un collègue…

Annotation du problème (cf le post sur « Je(t) » pour le même problème vu du côté spirituel).

En précisant que la fusée lâche ses étages, et atteint C lorsque les photons sont émis, je pose la question fondamentale : « qu’est-ce qu’un objet physique exactement ? », en prenant pour support l’ensemble du spectre possible des vitesses d’un objet parfaitement défini au départ, comme à l’arrivée, je pose la question d’un objet qui en est une partie (la fusée), qui est l’objet d’arrivée, mais pas celui de départ.

Je pose une question équivalente à « trouver le barycentre d’un disque D1 duquel on a ôté un sous disque D2 », où l’on trouve ce que l’on cherche en supposant le disque plein D = D1 + D2.

Ici donc : qu’est-ce que la fusée ?

Je pensais être le seul fou

A oser m’attaquer à un truc aussi immense que la RG, la mécanique quantique, et l’esprit-information… Eh bien non ! Nous sommes au moins deux 🙂

Bernard Dugas me signale le travail de Jean Pierre Petit qui arrive à la conclusion d’un Univers à 5 Dimension…

Sous forme d’une Bande Dessinée très bien faite, ou d’une publication plus technique ici.

Jean Pierre Petit déduit d’une extrapolation mathématique des masses négatives à énergie négative qui remonteraient le temps.

Je vais me pencher en détail sur ce magnifique travail, mais je dois dire tout de suite que la conclusion à laquelle je suis arrivé va encore au delà de ce résultat. En fait je pense sans aller beaucoup plus loin, intuitivement étant donné ce que je travaille, que ce résultat, peut être correct, mais représenter une des images informations parmi l’infinité qui sont solution de la 5D Theory, et qui dépendent du chemin parcouru par l’observateur.

C’est enthousiasmant en tout cas !