Le problème des deux soleils chapitre 4


Dans un Univers à 4 dimensions, l’espace autour d’une masse peut se visualiser en coupe, par une nappe courbée avec un creux. De sorte qu’au lieu de parler de force d’attraction, on parle de géodésique sur un plan non euclidien pour les corps massifs passant à proximité.

Dans une Univers à 5 dimensions, un Univers qui permet de placer l’observateur comme extérieur à un espace 4-dimensionnels… A quoi correspond une sphère massive isolée ?

En coupe par rapport à la dimension de l’observateur ?

Un trou noir

Je reviens sur le problème des deux soleils que je vous invite à résoudre, au moins partiellement.

Il se trouve que relativement à l’observateur et à l’information Penrose et Hawkings ont des positions quelque peu divergentes. Penrose parle de la réduction de la fonction d’onde comme d’un phénomène physique réel pouvant avoir un lien avec la conscience, et Hawkings nie cette interprétation se rangeant du côté de Bohr quant à son altercation avec Einstein sur le sujet.

En résumé Einstein voulait trouver « une réalité en soi », là où Bohr soutenait que la théorie n’était rien d’autre qu’un « moyen prédictif ». En quelque sorte la question de la nature de la réalité en rapport avec sa description en termes physiques est le problème essentiel posé. Le modèle physique peut-il être réellement quelque chose dont les concepts de base peuvent ou doivent être en relation avec des objets « réels » ?

Si les deux soleils évoluent en trou noir, puis par évaporation il y a création de soleils, de particules lourdes, de gaz galactique, de systèmes solaires, puis de nouveaux trous noirs… à l’infini… On est sur une position fictive bien que séduisante.

Parce que l’observateur qui suit l’évolution dans sa dimension propre (la cinquième), doit pour ce faire recevoir de l’information.

*** Donc la boîte rayonne forcément vers l’extérieur. Donc elle n’est pas isolée dans l’absolu, et c’est la réalité. Le système isolé n’existe pas ***

Il reste alors finalement une seule option possible

*** Quelque chose « entre » dans la boîte en retour de ce qui est émis. Inférieur, égal, ou supérieur, mais quelque chose ***

Le système évolue donc de la même façon qu’un trou noir local.

Il n’y a de relatif que l’observateur

Pour en revenir au problème des deux soleils, et à celui de l’espace des mesures propres. Il faut arriver à la conclusion qui s’impose sans aucun doute :

Il n’y a de repère relatif que par rapport à un observateur. De sorte que le seul repère particulier qui existe dans tout l’Univers c’est le sien propre, celui qui est lié à soi même. Il est donc à la fois relatif (il dépend du soi, de l’observateur), et absolu (il englobe tout comme faisant partie de ce qui est observable).

Ultimement si la Science est cohérente avec elle même, elle ne peut se contenter de prédire ce qui se pourrait se passer dans un repère relatif à tel ou tel objet. Tant qu’un obvservateur véritable n’est pas mis en face de l’expérience et la vit par lui même il est absolument impossible de dépasser le « peut-être » pour aller vers le « vérifié » de passer de la prédiction à l’expérience véritable.

Cela signifie que Ce qui existe n’a pas 4 dimensions comme le dit la Relativité Générale, Ce qui existe n’a pas non plus 12 dimensions comme voudrait le prévoir la théorie des cordes.

Ce qui existe a 5 dimensions fractales, dont 3 d’espace, une de temps – causalité, et une dimension relative à l’observateur, qui a sa propre causalité interne interdependante avec la causalité externe.