Epistémologie

Pour mieux appréhender le contenu et la direction de ce blog il est utile, sans aucun doute, de faire un tour du côté de chez Michel Bitbol.

Quand on lit BitBol http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Bitbol

Et qu’on fait le lien évident entre d’une part

Ceci : http://books.google.fr/books?id=cV1T…esult&resnum=1

Et cela : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_Russell

Que faut-il en déduire quant à la notion même d’objet physique et d’observateur ?

Jumeaux Cosmiques

Voilà une expérience à interpréter…

Soit un trou noir – pseudo isolé – dans l’Univers en expansion. J’ai deux jumeaux J1 et J2, qui naissent en périphérie. Ils décident chacun de faire un voyage différent. J1 va vers le trou noir sans l’atteindre, et J2 va dans la direction opposée, de telle façon qu’arrivés chacun à destination, ils s’arrêtent (par rapport au trou noir), et qu’il se soit passé le même temps propre des deux côtés.

A partir de ce moment, ils calibrent chacun leur horloge à t1 = t2 = zéro.

J2 veut alors savoir ce qui se passe pour son frère J1 à mesure que t2 avance. Pour ce faire donc il envoie un signal lumineux en direction de J1. J1, une fois reçu ce signal renvoie un signal lumineuxà J2…

Il y a alors trois cas à considérer :

1) J2 reçoit bien une réponse de J1, et en déduit le temps propre de J1, t1. Comment s’exprime t1 en fonction de t2, de la distance D(t2=zéro) séparant initialement le trou noir et J2(t2=zéro), et de la taille du trou noir ?

2) J1 ne reçoit pas de signal de J2. Dans quel cas ?

3) J1 reçoit un signal de J2, mais le signal renvoyé à J2 ne lui parvient pas. Dans quel cas ?

Espace 5D à 10 directions

La physique n’est pas – que – la recherche « d’invariants », qui est un point de vue tendanciel relatif.

Dans les domaines de la mécanique quantique, classique, restreinte et générale, il y a de façon évidente des « variants ». Ainsi l’espace classique et l’espace RR sont des variants, l’objet de base de la méca Q « l’ondicule » et celui de la méca classique, « l’objet 3D » sont des variants… La causalité de chacun de ces ensembles est différente parce que portant sur des objets « variants » dans des espaces « variants ».

Donc on peut dire aussi à l’inverse, que la physique est la recherche des concepts « variants » pertinents en fonction du facteur d’échelle spatio temporel choisi, qui permette de coller au mieux à la description des phénomènes observés.

C’est pourquoi il convient de faire deux choses complémentaires :

1) Chercher les « invariants » qui peuvent exister selon l’ensemble des cadres conceptuels de description des phénomènes (choisis par l’observateur selon le domaine étudié, et le facteur d’échelle considéré).

2) Chercher les « variants » qui peuvent donner la meilleure précision descriptive étant donné les « invariants » établis.

Les deux ne sont pas antinomiques mais complémentaires. Les « invariants » restent relatifs, mais fournissent le cadre dans lequel on définit des descriptions conceptuelles « variants ». Le développement de cadres conceptuels « variants » permet d’affiner la description des phénomènes, et de chercher alors de nouveaux « invariants » qui pourraient « englober » cette innovation.

Ainsi en coordonnées comobiles on a des vitesses supérieures à C, et on a accès pour un facteur d’échelle défini à des espaces 4D locaux complets (ex : galaxies contenant un ou plusieurs trous noirs).

Ce qui donne pour la description un cadre conceptuel à 5 dimensions non symétriques, ou encore 10 directions.